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Après la naissance de l'enfant

Il n'a officiellement pas de parents en France et n’a aucun lien de filiation avec ses "parents". En effet, le parquet de Nantes (ville qui centralise, pour régularisation, les actes de naissance des enfants nés de parents français à l’étranger) refuse le plus souvent de transcrire sur les livrets de famille les actes d’état civil quand il se doute qu’il y a gestation pour autrui. La mère n’a aucun droit sur son enfant (en France, est reconnue mère la femme qui porte le bébé). Ce dernier ne peut hériter de ses biens, il a seulement le statut d’enfant à charge. Sa situation est très fragile, notamment en cas de divorce : si le père décide de mettre des bâtons dans les roues de son ex-femme, celle-ci ne pourra exercer l’autorité parentale. Le père, lui, peut toujours se prévaloir de sa paternité grâce à l’établissement d’un test ADN. Et en cas de décès du père, la mère n’aura aucun recours si la belle-famille désire faire valoir ses droits sur l’enfant. Au quotidien, ces parents vivent souvent dans l’angoisse que la directrice de l’école de leur enfant réclame le livret de famille lors de l’inscription ou que la Sécurité sociale exige un acte de naissance…


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1 commentaire:

  1. C'est justement toute l'absurdité de la loi française de prohibition de la gestation pour autrui qui prétend agir dans l'intérêt des enfants. Alors que la GPA se passe de manière très postive dans tous les pays qui ont légiféré pour autoriser et encadrer la GPA, le nombrilisme français veut punir les parents en punissant les enfants. Quelle honte !

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